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Les généraux ne sont pas d’accord au sujet des nouveaux tests sportifs !

08/01/2014

Les syndicats suspendent la réunion!

Le 20 décembre 2013, un nouveau projet de règlement concernant les tests sportifs a été soumis aux syndicats représentatifs. De toute évidence, les généraux ne sont pas d’accord à ce sujet. Les quatre organisations syndicales représentatives demandent d’urgence une rencontre avec le ministre.

 « Il est inacceptable de ne pas garantir la possibilité de s’entrainer alors que des exigences plus sévères sont imposées aux militaires en matière de condition physique », d’autant plus que ce nouveau statut rend les tests sportifs statutaires et que l’échec à ces tests risque d’entrainer la perte d’emploi

 Les nouveaux tests sportifs sont basés sur un concept de droits et de devoirs. En d’autres termes, les militaires seront obligés, annuellement, de réussir leurs tests en vue de prouver qu’ils ont, tout au long de leur carrière, une bonne condition physique.

 En échange de cette obligation, chaque militaire doit au minimum avoir droit à 3 périodes effectives d’entrainement physique et sportif distinctes par semaine, de chacune 45 minutes. La Défense doit s’engager à prévoir un encadrement correct du sport afin que le militaire soit placé dans les meilleures conditions de préparation possibles. Mais certains généraux ne voient pas d’un bon œil la possibilité d’accorder suffisamment de facilités à leur personnel en vue de permettre l’entretien de leur condition physique.

La possibilité d’entrainement minimum garanti a été supprimée dans la nouvelle version car les chefs responsables ne sont pas parvenu à se mettre d’accord au sujet des modalités pour pouvoir faire du sport au sein de la Défense. Là où il était question d’une responsabilité partagée concernant le maintien de la condition physique, le militaire devient le seul responsable.

 Cette situation est inacceptable pour les organisations syndicales. Par conséquent, nous avons unilatéralement décidé de suspendre toute discussions et nous avons envoyé, le 20 décembre 2013 un texte en front commun, à l’attention du ministre de la Défense, demandant une rencontre d’urgence.

A ce jour, le ministre n’y a encore donné aucune suite.

Aussi longtemps que nous n’aurons pas rencontré le ministre, nous ne prendrons part à aucune discussion dans le cadre de l’exécution des nouveaux statuts du personnel militaire.

Entre-temps, nous consultons nos instances en vue de prendre d’éventuelles actions. La balle se trouve donc dans le camp du ministre De Crem.


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